L'histoire ne retient souvent que deux noms dans un groupe, généralement ceux qui composent (Jagger/Richards, Strummer/Jones, Barat/Doherty …). C’est donc sans doute pour ne laisser personne dans l’anonymat que Nicky Larsen et Salo JR ont préféré fomenter leur complot en duo. Léger comme l’albatros, évinçant les contraintes d’un line-up traditionnel, Johnny Boy abandonne l’idée de groupe au profit d’un binôme soudé et complémentaire.
Quel que soit le costume qu’on veuille leur faire endosser, ils s’y sentent toujours trop à l’étroit. Eux préfèrent l’aventure sonore. Armés de boites à rythmes et de synthés, tirant d’une Télécaster des sonorités tour à tour cinglantes, grumeleuses ou noisy, ils retiennent l’insolence et l’énergie du punk rock, les associent à des mélodies pop et des tapis d’électro primaire, pour donner jour à un post-punk désenchanté et conquérant, révélant des influences telles que Suicide, Buzzcocks, P.I.L. ou The Hives.
Aussi à l’aise dans un squat berlinois que face au public d’un gros festival, offrant un live généreux, énergique parfois même jusqu’à l’épuisement, Johnny Boy compte près de 200 concerts en France, Belgique, Allemagne, Angleterre, Suisse et Russie, des scènes les plus officielles aux plus underground, partageant l’affiche avec les Sh/>y Child (US), The Death Set (US),The Rakes (UK), Dead Kids (UK), Hushpuppies, Les Thugs, Sexy Sushi, Cheveu, Minitel Rose…