Au-delà de l’engouement de cette dernière décennie pour le jazz manouche, qui peut s’apparenter à un effet de mode, il ne faut pas oublier que cette musique reste une branche des diverses ramifications de l’arbre jazz.Le jazz manouche, c’est du swing où la batterie et l’instrument harmonique qui accompagne généralement les solistes ne font qu’un.
C’est certainement la spécificité de cette forme de swing, la pompe manouche appuyée par une contrebasse omniprésente.
Il ne faut pas oublier l’essentiel, toute cette énergie a pour but de porter des mélodies et des improvisations basées sur la virtuosité certes, mais sur la beauté du trait et de la note, le tout articulé par un sens aigu du rythme et de l’accent.
La différence existe entre les tentatives d’agitation effrénée pour copier ou égaler le maître en plaçant des doubles croches à des tempos hallucinants, et la volonté de faire vivre et évoluer cet héritage.
On s’est tous essayé avec plus ou moins de bonheur à cet exercice. Mais là n’est pas l’essence du swing manouche qui reste une invitation au voyage. Et c’est certainement là que réside aujourd’hui cette popularité lié au fantasme de liberté et de pays imaginaires lointains associés à un visuel sur scène.
Swing 41 se veut, avec modestie et simplicité, une formation dont l’objectif est d’investiguer l’ensemble des possibilités sonores et rythmiques autour d’une formation dont la composition est à l’identique celle du légendaire « Hot club de France ».
A une poignée de classiques du répertoire, vous ajoutez des reprises de standards plus récents, une pincée de bossas et pour finir des compositions du guitariste Rémi Sauvé. Le tout, vous donne le répertoire de Swing 41 où le spectateur est invité à partager notre amour de cette musique.