Eté 2008, Grégory Jolivet présente son 1er album solo de vielle à roue «altʼo solo» à quelques collègues musiciens dont Jean Laurent Cayzac (contrebasse) et Benoit Prisset (batterie).
Lʼalbum est une ode à son instrument, le fruit de 15 ans d'expérimentations et de recherche auprès de groupes majeurs de la scène «musiques traditionnelles» (La Machine, Blowzabella...). Les deux acolytes lui donnent un accueil chaleureux, redécouvrant dans lʼinstrument et dans lʼinterprétation de Grégory une vertu rock et moderne.
Le festival de Pontoise scelle leur collaboration en leur proposant une création autour de leur trois instruments , projet alors appelé Alto trio en référence à la vielle alto de Greg.
Ils vont conserver de ce projet live une ambition toute avouée, de sʼémanciper des musiques traditionnelles.
Après deux années de gestation, ils décident au printemps 2010 dʼenregistrer leur travail, avec lʼaide du prolifique ingénieur du son Benjamin Thuau (Radio France, Eskazed, Marie Tout Court, Elliotte & the Ritournelles, Yas and the Lightmotiv...) 6 titres en sortent après 3 jours de prises privilégiant ainsi une production rêche, urgente voir même fragile. Cet EP intitulé «la Reine Menthe» évoque la grâce féminine, un poème lunatique. Leur ambition est de faire cohabiter le timbre et la dynamique des mélodies de Grégory avec les ambiances de Tortoise, la force ténébreuse de Fugazy et ou bien lʼespace poétique de Neerman et Kouyaté.
Oli wheel naît donc de ce brassage. Son nom fait référence au claquement de la roue, à un ollie flip du «chien de vielle» sur un tapis de corde sympatique.